Dans un rapport de 2012 sur les structures de la recherche publique française, l'Académie des sciences soulevait, pour le CNRS, le problème du ratio entre masse salariale et dotation de l'État, concluant à une asphyxie : une fois payés les frais et les traitements, il ne resterait plus rien à distribuer aux équipes de recherche. Quelles mesures avez-vous prises ou comptez-vous prendre pour inverser cette tendance ? Le ratio idéal entre masse salariale d'une part, crédits de fonctionnement et d'équipement de l'autre, se situerait semble-t-il entre 60 % et 65 %. C'est un problème difficile à résoudre, puisqu'il est aussi lié à ceux du recrutement et de l'attractivité.
Quant au mille-feuille des structures visant à gérer, organiser et orienter la recherche, pensez-vous qu'il serait judicieux de le simplifier ? Comment le CNRS pourrait-il participer à cette simplification ?