Intervention de Nicolas Dufourcq

Réunion du 19 février 2014 à 9h30
Commission des affaires économiques

Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance :

C'est étonnant.

Vous m'avez également interrogé sur la plus-value de la BPI par rapport à Oséo. Elle est réelle. D'une façon générale, il est indéniable que la fusion de quatre entités a, en quelque sorte, révélé un nouvel objet, qui est doté de nouveaux produits, de nouveaux outils et de nouveaux moyens. Il y a un effet Bpifrance. Plus spécifiquement, les 1 000 personnes affectées en région ont désormais la possibilité de faire des fonds propres, ce qui constitue une nouveauté. S'agissant du soutien à l'export, notre partenariat avec UbiFrance nous permet, après avoir ciblé 1 000 entreprises, d'en accompagner 700 pendant une période de six mois.

M. Douillet, je partage votre constat sur le millefeuille hypothécaire. C'est pourquoi nous proposons des prêts sans garanties. La contrepartie de cette orientation, c'est que nous devons doter des fonds de garantie par de l'argent public.

Il nous est difficile d'offrir des produits au secteur maritime. Nous serions obligés de prendre des garanties dans des navires, ce qui n'est pas notre métier, même si nous constatons effectivement que le Crédit maritime est en phase de décroissance. En revanche, nous investissons dans des pêcheries, comme celle de Cayenne.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion