Intervention de Nicolas Dufourcq

Réunion du 19 février 2014 à 9h30
Commission des affaires économiques

Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance :

Je ne suis même pas sûr que nous ayons obtenu cet agrément, car il ne s'agit que d'une plate-forme de mise en relation. Maintenant, le crowdfunding et la microfinance restent beaucoup plus risqués : les taux de défaut sur ces crédits sont non-bancaires. Il faut que les souscripteurs soient bien informés de cela.

Par ailleurs, les banques filiales captives des grands groupes industriels ne constituent pas des nouveautés : on pense immédiatement à PSA Finance, à la structure financière de Renault ou à Altus Finance pour le groupe Thomson – pour le meilleur et pour le pire. Je ne me suis d'ailleurs pas expliqué pourquoi Airbus prenait ce virage aujourd'hui, alors qu'elle aurait pu le faire il y a trois ou quatre ans. Une possibilité : qu'ils pensent avoir de cette façon un accès au marché bancaire moins dispendieux.

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