Intervention de Isabelle Le Callennec

Séance en hémicycle du 24 février 2014 à 16h00
Développement et encadrement des stages — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

Nous n’irons pas dans votre sens, madame Fraysse, car, vous le savez, nous craignons que l’encadrement de ces stages ne conduise à une réduction de leur nombre. Nous pensons que la rémunération dès le premier jour compliquera encore davantage l’accès aux stages.

Des améliorations ont été apportées. Autrefois, la gratification commençait au-delà du troisième mois. La majorité précédente a permis que la gratification commence après deux mois, ce qui est déjà mieux. En revanche, la somme de 436 euros et cinq centimes me paraît tout de même faible, surtout lorsqu’il faut trouver des stages à l’extérieur. Il m’aurait semblé intéressant, mais c’est une proposition de loi, de disposer d’une étude d’impact.

Pardonnez-moi, madame la ministre, de revenir à ce sujet, mais je m’étonne que vous, ministre de l’enseignement supérieur qui prônez la justice sociale, ne vous saisissiez pas de la question de la césure. Des parents se retrouvent à payer une année de scolarité dans l’établissement alors que les enfants n’y sont pas ! Je ne comprends pas que vous ne tentiez pas de faire progresser la situation.

C’est vrai, une obligation est à présent posée dans le domaine social, mais cela a posé de réelles difficultés. Dès lors que les stages ont dû être gratifiés à partir du deuxième mois, les étudiants n’ont plus trouvé du tout de stages.

Le problème du paiement et des lieux de stage dans le domaine social demeure entier. Je ne sais pas si ce texte résout ce problème, mais je crains que non.

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