Soulignons-le, il s’agirait d’une avancée, même si la rapporteure, par modestie, n’a peut-être pas voulu y insister comme il l’aurait fallu. Sans que le stagiaire soit le moins du monde assimilé à un employé, à un salarié qui dispose d’un contrat de travail, la disposition que tend à introduire cet amendement lui permettra tout de même, à l’heure de la convivialité et au moment du trajet du domicile au travail de rencontrer les autres salariés. C’est quand même l’un des objectifs de formation d’un stage : permettre au stagiaire de partager un milieu de vie avec les salariés, de connaître les mêmes conditions de vie que celles du salarié.
Cette proposition est adaptée aussi à l’offre que peut faire l’entreprise. Ce n’est pas contraignant pour elle, puisque, si elle ne dispose pas de tickets de restaurant, elle n’en offrira pas plus aux stagiaires qu’à ses salariés. En revanche, le stagiaire participera vraiment à l’ensemble de la vie de l’entreprise et cela aussi fait partie de la formation in situ.
Pour toutes ces raisons, je défends vigoureusement cet amendement, qui me paraît être une grande avancée, et j’en remercie les auteurs.