Intervention de Bruno Le Roux

Séance en hémicycle du 25 février 2014 à 15h00
Déclaration du gouvernement sur l'autorisation de la prolongation de l'intervention des forces françaises en centrafrique débat et vote sur cette déclaration

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

Le Parlement restera vigilant quant aux évolutions à venir, et l’Assemblée nationale utilisera tous les moyens à sa disposition pour exercer sa mission de contrôle. Car tout comme il ne peut y avoir consensus dans l’hémicycle sans débat préalable, il ne peut y avoir soutien du législatif sans droit de regard sur l’action de l’exécutif, dans le respect des prérogatives de chacun.

Pour cela, les missions d’information des commissions compétentes effectueront, comme elles en ont l’habitude, un travail minutieux d’évaluation. Et, grâce à l’article 4 de la nouvelle loi de programmation militaire, toutes les opérations extérieures en cours feront désormais, chaque année, l’objet d’un débat au Parlement afin d’en dresser un bilan politique, opérationnel et financier. Nous avons bien l’intention de nous appuyer sur ces avancées.

Il y a un siècle de cela, quand l’ombre de la Grande Guerre commençait à planer sur le monde, Jean Jaurès avait raison : « L’affirmation de la paix est le plus grand des combats. » Monsieur le Premier ministre, le Gouvernement et l’armée française, nos soldats engagés sur le terrain, peuvent compter sur le groupe socialiste, républicain et citoyen pour les aider à mener ce grand combat pour la paix en Centrafrique. Pour la sécurité de ce pays, pour la stabilité du continent africain, et pour la sécurité collective.

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