En réalité, si nous n’étions pas intervenus ou si nous nous retirions, nous serions contraints d’y retourner bientôt, dans des conditions pires que celles d’aujourd’hui. Il est d’ailleurs certain que ceux des pays amis qui, toujours, laissent entendre qu’il est urgent de ne rien faire et que la France court après son histoire en Afrique, seraient les premiers à nous demander de prendre nos responsabilités face à la tragédie en cours.
Car oui, il est vrai que seule la Constitution de notre pays permet une intervention rapide. Et seule la France, en Europe, a su maintenir un budget de la défense à l’égal des années précédentes et aux normes de l’OTAN.