Quelles sont nos missions aujourd’hui ? La première, c’est la sécurité. Elle doit revêtir trois formes.
D’abord, une capacité de déploiement militaire suffisante hors de Bangui. C’est notre préoccupation. Le renforcement de la MISCA, désormais opérationnelle, plus l’arrivée de l’EUFOR doivent nous permettre d’y parvenir. On a pu constater que lorsque Sangaris et la MISCA se déployaient hors de Bangui, la sécurité revenait. Cela a été le cas, notamment à l’ouest. C’est la raison pour laquelle le Président de la République a souhaité porter le nombre de militaires déployés de 1 600 à 2 000.
Je profite de cette occasion pour répondre au président Jacob sur les OPEX. La procédure est simple, elle est inscrite dans la loi de programmation militaire : lorsqu’une opération extérieure supplémentaire est décidée en cours d’année, son financement est intégralement pris en charge par le budget de l’État.