En ce qui concerne le ministre de la défense, puisque chacun se préoccupe de la bonne mise en oeuvre de nos interventions, la préoccupation majeure, à mon sens – ceux qui sont allés sur place ont dû s’en rendre compte –, c’est le besoin urgent d’une sécurité de proximité.
C’est la raison pour laquelle nous avons pris la décision d’engager des forces de gendarmerie. En effet, l’opération militaire se transforme progressivement en opération de gendarmerie. Les forces françaises déployées comporteront donc des gendarmes, comme d’ailleurs la force européenne.
J’évoquerai en quelques mots la situation politique. M. Folliot s’interrogeait sur la date des élections présidentielles, fixées au mois de février prochain ; c’est pour nous une nécessité. Il faut tout mettre en oeuvre pour que ce processus aboutisse et pour éviter toute tentative de partition de la République Centrafricaine, qui d’ailleurs ne serait acceptée par aucun État de la région.