Intervention de Paul Giacobbi

Réunion du 12 février 2014 à 9h45
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Giacobbi :

Mes collègues ont souligné le paradoxe de nos relations avec la Russie. Je rappelle que la Russie est sur le plan politique un allié très ancien. Nous avons ouvert nos relations diplomatiques en 1717 et nous avons été alliés pendant les deux Guerres mondiales. La culture française en Russie est incroyablement développée : les premiers mots de Guerre et Paix, le monument mondial de la littérature russe, sont en français et c'est un Marseillais, Marius Petipa, qui a fait la grandeur des balais russes. Or, il y a malgré tout une haine stupéfiante vis-à-vis de la Russie et de son gouvernement actuel. Si on fait le parallèle entre la Chine et la Russie, on se doit de reconnaître qu'il y a au moins en Russie des élections et des lois, bien qu'elles soient perfectibles, alors qu'en Chine il n'y a pas d'élections, ni de lois ou de tribunaux au sens où nous l'entendons. Nous passons beaucoup plus de temps à critiquer la Russie que la Chine alors qu'aucune comparaison n'est possible, car s'il y a des problèmes juridiques identifiés en Russie, la Chine reste un État de non-droit total.

Ma question porte sur la criminalité organisée russe et les risques qu'elle présente sur notre sol, notamment sur la Côte d'Azur. Fait-elle l'objet d'une coopération ?

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