Intervention de Julien Aubert

Réunion du 26 février 2014 à 9h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

« E pur si muove ! » aurait lancé Galilée à l'Église catholique qui, en 1633, entendait lui faire abjurer la théorie selon laquelle la terre était au centre de l'univers. (Ricanements)

Notre époque veut le développement économique et le progrès. Nous n'en envisageons pas moins de prendre, sans doute un peu hâtivement, une interdiction qui risque de nous mettre au dernier rang dans la production de maïs génétiquement modifié. Le faisceau d'indices est en effet assez faible. Certes, il y a eu une étude, mais elle est contestée. Je ne suis donc pas certain que cette interdiction puisse constituer une application du principe de précaution.

Je ne suis pas favorable à ce que l'on modifie sans limites notre alimentation ; en même temps, une interdiction fondée sur une thèse aussi peu étayée me semble extrêmement préjudiciable, tant pour l'économie de notre continent que pour l'emploi dans le secteur agroalimentaire. Dans la logique de cette proposition de loi, nous n'aurions jamais administré d'antibiotiques, qui provoquent des résistances de la part du corps humain (Murmures). Sans même tenir compte des contingences politiques, il me semble que nous nous engageons bien vite sur un sujet sensible.

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