Avec le ralentissement des marchés émergents, la stratégie d'autonomisation de l'Allemagne va trouver ses limites. Elle devra donc se recentrer sur l'Europe.
Sur le plan politique, une forme d'union entre les États, qui va dans le sens du projet que nous portons, se dessine. Il est vrai que l'inflation mange l'épargne et que les Allemands épargnent beaucoup pour assurer leurs retraites. Néanmoins, la position de l'Allemagne apparaît de plus en plus compliquée.
L'autre perspective est celle d'un démantèlement de l'euro, comme le propose Jean-Pierre Chevènement. C'est une hypothèse que j'évoquerai dans mon rapport sur l'euro.