Intervention de Axelle Lemaire

Réunion du 26 février 2014 à 16h45
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxelle Lemaire :

J'ai sous les yeux le rapport de la Commission européenne. J'y lis que la Commission européenne reconnaît, à propos de la situation économique de la France, que la croissance interne demeure tirée par la consommation, que les entrepreneurs retrouvent confiance – ce dont témoigne la hausse du niveau d'équipement favorisé par le crédit d'impôt compétitivité-emploi –, que les exportations vont augmenter à partir de 2014, que le niveau de chômage va baisser et que l'inflation demeurera faible. Bref, il y apparaît que la politique menée par le Gouvernement tient la route et que les objectifs en matière de déficit et de dette publics sont valables. Pourtant, la conclusion qui est tirée de ce bilan est que les efforts budgétaires sont insuffisants. Quel est l'objectif politique recherché ?

On a vu comment cela s'est passé en Italie, avec l'impression qui a été donnée d'un diktat économique imposé à ce pays.

Dès lors que les efforts sont reconnus, pourquoi continuer à imposer une politique restrictive ? Cette logique n'a pas de sens dans une Europe où huit États seulement sont dirigés par les conservateurs et elle est appelée à évoluer à l'issue des prochaines élections européennes. La Commission européenne s'entête pourtant à proposer des recommandations très strictes. Quelles sont aujourd'hui les marges de manoeuvre ? Il nous faut peser au niveau européen pour un autre agenda en faveur de la croissance.

1 commentaire :

Le 07/03/2014 à 12:25, AnArgad a dit :

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Les efforts sont une chose, les resultats tangibles une autre, les previsions ne sont pas suffisantes.

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