Lors de son audition, le Contrôleur général a indiqué que le principal obstacle à l'application de ses recommandations résidait dans le délai séparant la remise de son rapport au ministre de la réponse de ce dernier. Ce délai peut néanmoins se révéler utile, les établissements visés s'efforçant de corriger les dysfonctionnements observés avant la publication de ce rapport afin de s'épargner l'opprobre médiatique – ce sans forcément en avoir le temps ni les moyens, ces dysfonctionnements résultant souvent de difficultés budgétaires ou techniques sur lesquelles l'administration pénitentiaire a peu de prise.