Monsieur Turmes, nous sommes globement d'accord sur un grand nombre de points.
Instaurer un prix plancher du carbone est effectivement une piste intéressante, mais pour redonner de la compétitivité au gaz par rapport au charbon, il faudrait que ce prix se situe aux environs de 50 euros, ce qui, s'agissant d'énergies intensives, risque d'être difficile.
En ce qui concerne l'indexation des contrats sur le pétrole, nous sommes d'ores et déjà en train de renégocier tous nos contrats à long terme.
Non, nous ne demandons pas la suppression des subventions aux énergies renouvelables, nous souhaitons simplement que celles qui sont matures et déployées à l'échelle européenne soient progressivement intégrées dans le marché. Il ne s'agit pas de les priver de subventions, mais plutôt de leur accorder des primes en attendant que l'électricité qu'elles produisent soit vendue sur le marché.