Le nucléaire est au coeur d'un débat politique, et même idéologique : alors que l'Allemagne a basculé d'un côté, le Royaume-Uni envisage de relancer le nucléaire, les États-Unis le développent et la Chine s'y met. Le risque d'une perte de la culture du risque existe donc bien. Quel est l'état d'esprit d'EDF, et celui des employés qui travaillent sur des dispositifs voués à disparaître, semble-t-il, si le contexte politique actuel perdure ? A-t-on envie d'investir dans des systèmes dépourvus de pérennité ? Peut-on motiver des équipes alors qu'on réfléchit à démonter ultérieurement ce qu'elles sont en train de faire ? Ressentez-vous une ambiance particulière, une atmosphère de travail trop dépendante du politique ?
Les échéances sont, de surcroît, de plus en plus courtes puisque le cycle est ramené à cinq ans ; ainsi, en 2017, des décisions pourraient être prises pour le passage de la génération III à la génération IV, ce qui conduirait à l'accroissement du nombre de personnels.