Monsieur le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), vous pourriez être l'invité permanent de notre commission d'enquête, qui demandera peut-être à vous réentendre.
Vous garantissez la transparence du fonctionnement des centrales nucléaires et, le cas échéant, c'est vous qui indiquez aux opérateurs qu'ils doivent cesser d'exploiter une centrale.
Quelle appréciation portez-vous sur la maintenance de nos installations nucléaires ? La transparence est-elle totale dans de domaine ? Y a-t-il lieu de s'inquiéter, comme le font l'opinion publique et certaines organisations syndicales, de l'importance accordée à la sous-traitance ? Que penser de la décision de fermer une centrale ou de prolonger la durée de vie d'un réacteur, quand elle émane d'une autre instance que l'ASN ?
Sûreté et sécurité ne sont pas synonymes. Le risque d'une attaque terroriste ou d'une autre intrusion relève moins de l'ASN que des forces de police. Nous vous laisserons définir le périmètre de votre compétence, quitte à regretter qu'elle ne s'étende pas à la sécurité des centrales.
Conformément aux dispositions de l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958, je vous demande de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.