Nous souhaitons que les salariés d'EDF Énergies nouvelles bénéficient du statut des IEG, comme l'a expliqué le représentant de la CFDT.
La CGT considère que nous avons besoin de prolonger l'activité des centrales existantes et d'en construire de nouvelles.
Ce n'est pas la robotisation qui a entraîné la diminution des effectifs du premier collège ; nous avons même défendu le lancement par la R&D d'EDF de programmes de recherche permettant de robotiser certaines tâches, mais ces projets n'ont débuté qu'il y a deux mois.
Je reviens sur certains aspects du mur d'investissement, et en premier lieu sur le grand carénage. L'objectif de ce dernier était d'abord de prolonger la durée de vie des centrales, ce qui pouvait se faire dans le temps avec un étalement des besoins financiers. Puis, à la suite de l'accident de Fukushima, il est apparu nécessaire d'y intégrer certains éléments de sécurité. Ce dont n'a pas tenu compte l'analyse de la Cour des comptes, c'est que certains investissements sont relativement urgents en matière de sûreté mais que d'autres peuvent être repoussés dans le temps.
En second lieu, agir sur les dividendes permettrait de dégager des marges de manoeuvre, comme l'a montré une simulation effectuée par la commission économique du comité central d'entreprise reposant sur le non-versement de dividendes pendant trois ans. Toutefois, cet aspect lie étroitement coût du capital et rémunération de l'État.