Nous avons relancé l'idée de la renationalisation, que n'interdit pas la concurrence et que justifie l'existence du nucléaire. La notion de pôle public, portée par la CGT, nous semble plus floue car la question du seuil se pose : la proposition actuelle sur l'hydraulique fixant la détention publique à 51 % la ferait entrer dans cette catégorie. Pour notre part, nous pensons qu'il est plus clair de défendre la renationalisation et la propriété publique à 100 %, EDF n'étant pas une entreprise comme les autres.
En matière de mix énergétique, Force ouvrière fait preuve de pragmatisme : les centrales nucléaires ne peuvent être fermées que pour des raisons de sûreté, sur avis de l'ASN, ou pour des contraintes économiques liées au prix des travaux, la décision revenant à l'exploitant. En revanche, les motivations politiques perturbent les salariés du secteur du fait de leur caractère arbitraire et incertain. Ainsi, en 2025, quelle sera la situation démographique et quels seront les nouveaux usages ?
Pourquoi fermerait-on des centrales ? L'ASN a jugé que celle de Fessenheim était sûre et pouvait fonctionner plusieurs années. En outre, la réunion du groupe de travail sur le projet de loi relatif à la transition énergétique vient une nouvelle fois d'être annulée, preuve de la difficulté d'avancer sur ces sujets.