Dans l'entreprise, beaucoup ont défendu l'idée selon laquelle le statut de SA garantirait l'absence d'immixtion de l'État dans la gestion quotidienne de l'entreprise. Je constate qu'il n'en est rien, et que nous pâtissons du plus mauvais des systèmes puisque nous devons rendre des comptes au monde financier en le nourrissant de dividendes, tout en nous trouvant soumis aux responsables politiques qui considèrent EDF non comme une entreprise, mais comme l'appendice d'un ministère, et qui exigent, avec raison, un service public d'une qualité toujours plus grande. Ce système finira immanquablement par engendrer un problème majeur.