Nous parlons de deux choses à la fois : de la dimension collaborative et virtuelle offerte aux visiteurs, mais aussi de l'espace physique clos où les pavillons nationaux rivaliseront de visibilité. À échéance de dix ans, on ne peut évidemment exclure que certains pays partenaires aient toujours la volonté d'affirmer leur puissance nationale !
Il y a là, je crois, une forte ambiguïté. Des expositions passées, les Parisiens se rappellent les traces qu'elles ont laissées. Où trouver des hectares pour une exposition future dans une ville où l'espace est rare ? Je doute que l'on envisage de détruire des éléments de notre patrimoine pour faire place nette comme on l'a fait à l'époque ! La question des réseaux de transport se pose également.
Bref, il me semble que l'on raisonne sur deux objets que l'on a du mal à concilier.