Non, car l'AP 1 000 a bien d'autres défauts. Ce que je dis, c'est que le sentiment d'optimisation de la sûreté qui entoure l'EPR est discutable : on a développé dans d'autres réacteurs des systèmes qui auraient pu être inclus dans l'EPR.
Peut-on garantir que les malfaçons relevées sur le chantier n'auront aucune conséquence sur la sûreté du réacteur ? Je laisse à l'ASN la responsabilité de se prononcer sur le sujet. Ce que je peux dire, c'est qu'il a été procédé à des réparations, parfois importantes : pour le couvercle de la cuve, c'est la totalité des passages des mécanismes de commande qui a dû être refaite. Si l'on a un peu d'expérience dans ce domaine, on sait bien que la marge de sécurité a diminué – même si l'on reste dans le périmètre de tolérance.