S'agissant de l'effet de série, nous considérons qu'il sera, non pas faible, mais incertain. Historiquement, quand on examine l'ensemble du parc, il n'a jamais dépassé les 10 %. Dans notre simulation, nous avons retenu l'hypothèse la plus favorable, avec une réduction de 10 % des coûts de production des EPR à venir.
Quant aux scénarios d'optimisation, il faudra juger sur pièces. Il est aujourd'hui difficile d'évaluer avec précision ce qui est de l'ordre de l'aléa technique, c'est-à-dire de la légère variation de la durée ou du coût d'un chantier, ce qui tient à la nature propre d'un projet trop complexe et ce qui découle d'un défaut de savoir-faire. Certaines difficultés sont susceptibles d'être résolues plus facilement que d'autres.
Par ailleurs, à partir de quand pourra-t-on parler d'effet de série ? L'optimisation concernera-t-elle les fournisseurs et partenaires sur les chantiers, la main-d'oeuvre, ou les processus mêmes de construction ? Quelles conséquences aura-t-elle sur la sûreté et sur la performance ? Sur tous ces points, il serait nécessaire que les scénarios retenus par l'opérateur et les industriels soient chiffrés avec précision.