Monsieur le président, nous venons de passer deux heures à écouter deux militants antinucléaires, représentant qui plus est une organisation dont nous connaissons bien les méthodes illégales. Chacun se souvient en effet de la double intrusion dont ses membres se sont rendus coupables ici même, en grimpant sur le toit de l'Assemblée nationale et en descendant dans l'hémicycle au moyen de cordes, en pleine séance des questions au Gouvernement. Une commission d'enquête n'est-elle pas censée auditionner des experts, et non des militants ?
Ces deux heures perdues vont nous empêcher d'auditionner dans de bonnes conditions les représentants d'EDF et d'AREVA, deux entreprises qui sont des acteurs essentiels dans le dossier qui nous occupe, sans parler du rôle industriel et social qu'elles jouent dans notre pays.
Pourquoi avoir organisé dans cet ordre les auditions de ce jour ? Pourquoi nous faire entendre des militants plutôt que des experts ?