C'est le réacteur dont la conception et le niveau d'exigence requis sont les plus proches de ceux de l'EPR.
Il faut également mentionner l'ATMEA, réacteur de 1 000 MW, très similaire à l'EPR en termes de conception, et dont la Jordanie, la Turquie ou le Vietnam ont envisagé la construction, mais qui, pour l'instant, n'a fait à ma connaissance l'objet d'aucun achat ferme. Nous collaborons cependant avec l'autorité de sûreté turque pour le cas où il serait choisi par la Turquie.
Je terminerai par trois remarques sur la quatrième génération. Premièrement, il est clair pour l'ASN que les réacteurs de quatrième génération doivent impérativement se caractériser par un progrès en termes de sûreté par rapport à la troisième génération. S'agissant d'une filière dont la durée de vie est d'un siècle ou d'un siècle et demi, il n'est pas imaginable que la technologie et le niveau de sûreté soient figés. Ensuite, compte tenu de cet impératif, le choix d'une technologie de quatrième génération doit être le résultat d'une analyse ouverte, qui compare non seulement les différentes technologies disponibles, mais également leurs implications en termes de sûreté : des réacteurs de 300, 1 000 ou 1 500 MW ne sont pas équivalents en termes de risques et de sûreté.