Oui. Mais le travail que nous menons avec AREVA sur la plateforme dite « Pologne » et notre réflexion en vue d'améliorer la sûreté et l'efficacité, sur la base de cet EPR et éventuellement de modèles évolutifs, nous permettent d'escompter une baisse notable de ce montant à assez long terme. En ce qui concerne l'EPR de série, nous restons en tout cas dans la fourchette indiquée par la Cour des comptes, c'est-à-dire entre 70 et 90 euros par MWh.
Rappelons que le coût du programme nucléaire français s'élève aujourd'hui à quelque 1 200 euros 2012 par MW, soit deux fois moins que celui des programmes américain et allemand et trois fois moins que ceux de Sizewell ou du programme japonais. Cela résulte de la courbe d'apprentissage – les centrales à charbon installées en Chine valent quatre à cinq fois moins cher qu'en Europe parce que les Chinois en construisent deux par semaine –, mais aussi de l'excellence de notre modèle industriel et de notre filière industrielle, caractérisés par l'intégration entre l'exploitant et les concepteurs et fournisseurs principaux : AREVA et Alstom, d'une part, et l'ensemble des PME qui viennent à l'appui de l'exploitant, de l'autre.