Intervention de Christophe Sirugue

Réunion du 12 février 2014 à 16h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Sirugue :

Je me concentrerai pour ma part sur les questions de pauvreté et d'inclusion sociale. Il est heureux que nous puissions disposer d'un point d'étape – ce qui est rare –, d'autant que celui-ci permet de constater des avancées significatives : la revalorisation du RSA socle, le relèvement du plafond d'accès à la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et à l'assurance complémentaire santé (ACS), le lancement de la garantie jeunes, l'allongement de la durée des contrats aidés.

La réforme du dispositif RSA-PPE, en cours de discussion et d'évaluation, va suivre son cours dans le cadre de la remise à plat de la fiscalité. Un problème ressort des auditions que j'ai conduites, y compris depuis que j'ai remis mon rapport : la gouvernance de ces politiques publiques. La dimension interministérielle, que vous évoquez souvent, est évidemment importante. Mais la gouvernance locale mérite réflexion. Si les politiques de solidarité relèvent des conseils généraux, les parcours d'insertion ne peuvent pas être « saucissonnés ». Or, avec le RMI, c'est l'idée de parcours et d'accompagnement des personnes en situation de précarité qui a disparu. On ne peut pourtant se contenter de confier l'insertion aux conseils généraux, les questions de santé aux ARS, etc.

Sur l'aide alimentaire, vous avez beaucoup progressé : tant mieux. Le ministre de l'agriculture s'est engagé à ce sujet, mais aucun texte n'en est résulté. On nous parle maintenant d'une simple lettre. Est-ce suffisant ? De quelles informations disposez-vous à ce sujet ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion