Conscients de la dérive qui était en cours, vos prédécesseurs, mesdames et messieurs les députés, ont voté, en avril 1916, une loi qui rétablissait les circonstances atténuantes, instaurait une commission de révision et permettait les recours en grâce. En 1918, il n'y eut ainsi « que » quatorze fusillés dans l'armée française.