Intervention de Général Elrick Irastorza

Réunion du 26 février 2014 à 10h45
Commission de la défense nationale et des forces armées

Général Elrick Irastorza, président du conseil d'administration de la mission du Centenaire :

Les territoires de l'arrière sont diversement impliqués, mais nous sommes plutôt satisfaits de l'engagement au niveau national. Dans le petit village de Marsillargues, où 105 personnes sont mortes, la sensibilité des habitants aux questions mémorielles est encore palpable. Tout le pays est concerné, à des degrés divers, par cette quête des racines.

Le tourisme de mémoire se concentre, pour l'essentiel, le long de cette grande balafre qui court de l'embouchure de l'Yser à la Haute-Alsace, dans les anciennes zones du front ou occupées ; on y perçoit une volonté de conserver l'empreinte des événements passés. Le Nord-Pas-de-Calais, en particulier, est très actif au regard du nombre de projets ; il est vrai qu'il est un lieu de mémoire à forte dimension internationale.

Les femmes, c'est vrai, se sont retrouvées dans des situations particulièrement éprouvantes ; elles n'avaient, par exemple, plus de chevaux pour tirer les charrues, car ceux-ci avaient été envoyés au front – nous avons d'ailleurs fait de la photo de femmes tirant une charrue une des affiches les plus connues de la Grande Guerre. C'est ainsi que, dans les vignes du Languedoc, les rendements ont chuté.

Notre pays a la chance d'avoir une histoire riche, monsieur Dhuicq. Le village de Craonne en témoigne, avec ces deux repères que sont le monument des Basques et celui de 1815. Notre mission est chargée de la commémoration de la Grande Guerre, c'est pourquoi je m'y suis cantonné, mais nous n'oublions évidemment pas le reste.

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