Intervention de Joseph Zimet

Réunion du 26 février 2014 à 10h45
Commission de la défense nationale et des forces armées

Joseph Zimet, directeur général de la Mission du Centenaire :

En 2012 et 2013, la priorité diplomatique a été donnée au cinquantenaire de la réconciliation et du Traité de l'Élysée plutôt qu'à la préparation du centenaire de la Grande Guerre, à laquelle nous ne nous sommes donc attelés que cette année. L'Allemagne a désigné, au sein du ministère fédéral des Affaires étrangères, un ambassadeur, M. Meitzner, qui travaille activement avec ses collègues autrichiens, britanniques et français. Le volet franco-allemand occupe une place de plus en plus grande. N'oublions pas qu'il a aussi fallu attendre l'arrivée au pouvoir de la nouvelle coalition en Allemagne pour engager ce travail.

M. Meitzner se rend régulièrement à Paris, et l'accueil du Président Gauck par le chef de l'État, le 3 août prochain, au Hartmannswillerkopf, dans les Vosges, sera un temps fort des commémorations. Un historial franco-allemand y sera d'ailleurs construit.

L'hypothèse d'une asymétrie, s'agissant de la commémoration du Centenaire, entre une France active et une Allemagne à la traîne n'a plus lieu d'être : au niveau fédéral, où l'accent avait d'abord été mis sur le cinquantenaire de la réconciliation, l'Allemagne s'implique désormais pleinement, et les länder, plus en prise avec l'histoire longue, multiplient les initiatives décentralisées. Nous sommes par ailleurs dans une grande identité de vues avec l'Allemagne sur le caractère culturel, scientifique et pédagogique de la commémoration, qu'il s'agisse des ancrages territoriaux ou de la volonté de rappeler, au-delà des questions militaires, l'onde de choc sociale de la Grande Guerre.

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