M. Lellouche a fait effectivement, au nom de son groupe, une proposition tendant à la création d'un fonds de mutualisation. Mais dans le document publié en annexe de ce rapport, il n'est pas proposé que la contribution à ce fonds soit obligatoire. En effet, lorsque j'ai repris l'idée de cette proposition, j'ai estimé que rendre cette contribution obligatoire serait la meilleure façon de faire fuir nos partenaires. On peut s'indigner et se lamenter, mais notre but est de convaincre, malgré des positions extrêmement éloignées. On peut toujours dire qu'il faut aller jusqu'à la crise, mais, oui ou non, veut-on avancer ? Bien sûr, sur le fond, il serait souhaitable d'obtenir davantage de contributions de la part de nos partenaires. Je tiens tout de même à préciser que lorsque ces derniers fournissent des avions de transport, ce sont eux qui les paient.
Certes, monsieur Lellouche, nous avons un budget militaire. Mais attention à ne pas lier cette question de la mutualisation des financements avec le respect des critères de convergence. On risquerait de perdre sur les deux tableaux.