Nous ne pouvons négliger ni le précédent du Kosovo ni le fait que la Crimée a été russe durant des siècles. Monsieur le ministre, vous avez convenu que nous ne ferions pas la guerre. Dont acte ! Il ne reste donc qu'à habiller une solution diplomatique pour que chacun puisse sauver la face.
L'intégrité territoriale est bien un élément du droit international – et, à ce titre, je vous accorde que la situation actuelle est sans doute contraire à ce droit –, mais il faut aussi compter avec le principe d'effectivité qui est le plus fort.