Je crois que nous n’avons pas – tous, ici ! – donné assez de sens aux efforts et aux sacrifices que les Français consentent depuis des années.
Le monde dans lequel la France agit et tient son rang est un monde riche d’opportunités, mais il est également dur, injuste, parfois violent. Dans une économie globalisée, nos entreprises font face à une concurrence mondiale qui ne leur fait pas de cadeau. Il faut donc les protéger. C’est également le cas de notre culture, qu’il faut soutenir et aussi défendre parce qu’elle est exceptionnelle.
Notre monde, c’est l’ère du numérique qui relie les hommes et qui accélère l’échange des savoirs, des marchandises, des services. Et c’est pourquoi la fracture numérique est bien plus qu’une fracture technique ; c’est une fracture économique, sociale, territoriale et culturelle.
Face à toutes ces mutations, nous n’avons pas d’autre choix que de nous mettre au niveau le plus élevé, et de prendre nos responsabilités en développant notre attractivité, notre compétitivité, notre créativité. Et puis nous devons aussi aller au-devant du monde pour renforcer notre commerce extérieur, notre tourisme, notre technologie, notre excellence dans bien des domaines. C’est le but de notre diplomatie économique.
Notre voix, celle du chef de l’État, notre diplomatie, nos armées sont respectées. Et je veux ici rendre hommage à nos soldats engagés à l’étranger, notamment au Mali et en Centrafrique, pour assurer la paix et la sécurité.