L’euro est aujourd’hui 10 % plus cher qu’il ne l’était à l’été 2012, ce qui grève bien entendu nos exportations. La Banque centrale européenne mène une politique monétaire moins expansionniste que ses consoeurs américaine, anglaise et japonaise, et c’est dans la zone euro que la reprise économique est la moins vigoureuse. Ce sujet, qui sera d’ailleurs au coeur de la campagne des prochaines élections européennes, je veux l’aborder très directement. Il appartient en effet à l’Union européenne d’apporter des réponses concrètes aux attentes pressantes des peuples. Ce qui est essentiel, c’est de la remettre sur le chemin de la croissance par des politiques de grands investissements et des politiques pour l’emploi, tournées en particulier vers la jeunesse.