La France est sous surveillance renforcée et sa mise sous tutelle n’est pas loin.
Le discours du Président de la République et le vôtre, à l’instant, monsieur le Premier ministre, nous font craindre le pire : vous n’avez pas décidé, à votre arrivée, de rompre avec la politique des cigales socialistes.
Vous en paierez le prix fort, le prix de l’humiliation de la tutelle bruxelloise et d’une hausse des taux d’intérêt qui pénalisera encore davantage la croissance française. C’est une politique suicidaire que la vôtre !
J’en viens au désastre qui frappe nos compatriotes dans leur vie quotidienne : je veux évidemment parler du chômage, d’un chômage qui frappe les seniors, les ouvriers et les salariés d’entreprises étranglées par les charges et les impôts, d’un chômage qui frappe notre jeunesse dans des proportions qui minent la cohésion nationale. C’est une jeune génération qui est sacrifiée et qui, comme tous les Français, attend une autre politique.
Vous voilà donc, monsieur le Premier ministre, au pied du mur. Saisir cette chance vous impose de renier votre politique et d’assumer une vraie rupture.
Nous comprenons que vous tentiez le coup de la continuité pour passer l’épreuve du vote de ce soir. Mais à quels Français allez-vous faire croire que la France a besoin aujourd’hui de continuité dans la politique menée depuis deux ans ?
La vérité, c’est que notre pays a besoin d’un traitement de choc après deux années qui ne furent rien d’autre que des années d’inaction.
Le Président de la République a décliné une feuille de route qui tient en quatre points précis : la baisse des charges, la baisse des impôts, la baisse des cotisations sociales et la formation des jeunes.
Ces quatre objectifs, nous les partageons avec lui, et nous lui demandons, en conséquence, quatre mesures d’urgence, qui lui permettraient, une fois n’est pas coutume, de mettre ses actes politiques en cohérence avec son discours.
Premièrement, s’il veut vraiment baisser les charges des entreprises, qu’il remette en place la TVA compétitivité, qui fut, rappelons-le, la première réforme Sarkozy qu’il sacrifia.