Vous étiez prêt à brader notre politique nucléaire et, ce faisant, une part déterminante de notre politique énergétique : j’espère que vous ne le ferez pas ; vous ne ne nous avez d’ailleurs pas tout à fait rassurés sur ce point.
Vous étiez prêt à instaurer une dose considérable de proportionnelle pour les élections législatives. Or, vous savez que la proportionnelle, c’est la garantie d’une France ingouvernable, du retour au régime des partis, dont votre camp n’a jamais fait totalement son deuil.
Oui, monsieur le Premier ministre, votre autorité est atteinte, et elle l’est au coeur, par la dissidence qui s’organise au sein du groupe socialiste, qui n’est plus tenu.