Avec ce nouvel effort, elles seront exsangues ! Je vous en supplie, n’ajoutez pas des contraintes alors que vous demandez un effort supplémentaire impossible !
Je voudrais également vous dire, au nom du groupe UDI, que le retour de la croissance doit s’appuyer sur la confiance, laquelle est une des clés de la justice, notamment la justice sociale au sens le plus fort du terme. Ce modèle de société dont nous parlons, c’est le « modèle français », que nous devons remettre au coeur du message républicain.
Monsieur le Premier ministre, la puissance publique, ce n’est pas que l’État. L’État est un acteur d’essence particulière, certes, mais il n’est pas le seul. Les députés du groupe UDI souhaitent qu’au sein de cette République décentralisée on redonne du sens pour réconcilier tous les acteurs du territoire, à qui il faut faire confiance, qu’on redonne à nos 65 millions de compatriotes la légitimité et l’envie de participer, là où ils sont, à cet effort de redressement collectif.
Oui, monsieur le Premier ministre, il faut que vous-mêmes vous fassiez confiance aux acteurs des territoires, aux entreprises, parce que c’est un des facteurs du redressement.
Je vous invite également à faire en sorte – c’est une proposition – que dans les six mois qui viennent et sur chaque sujet tous les opérateurs soient parties prenantes de programmes d’intérêt républicain. Lancez, monsieur le Premier ministre, un vrai « printemps des forces vives de la République » plutôt que d’ajouter des contraintes à nombre de nos compatriotes et de nos acteurs économiques.
La société française est trop cloisonnée, crispée, trop clivée. C’est aussi une des raisons pour lesquelles elle ne cesse de régresser. La société ouverte que nous appelons de nos voeux est une société qui respire mieux.
Madame la ministre Ségolène Royal, engagez l’indispensable transition énergétique. En deux ans, pas moins de quatre ministres de l’écologie se sont succédé !