Si nous l’avons en partage, alors menons-le ensemble, à fond ! Vous qui êtes au Gouvernement, participez à cet effort pour faire converger les politiques sociales, économiques et fiscales. Ainsi l’Union redeviendra-t-elle ce grand rêve européen ; ainsi l’Europe sera-t-elle perçue et comprise comme un élément qui nous permette d’aborder demain, avec l’ensemble de nos partenaires, un monde de compétition. Il vous appartient de restaurer le dialogue et d’engager la convergence.
Si l’Europe n’a pas avancé autant qu’elle aurait pu et qu’elle aurait dû, c’est que certains de ses dirigeants ne l’ont pas aimée autant qu’elle le méritait.
Enfin, la confiance, c’est celle que doit susciter la France à l’extérieur, notamment en Afrique, un continent appelé à occuper une place de plus en plus importante. Nous devons poursuivre les relations singulières que nous entretenons avec ces pays et participer au nouvel acte de développement.
Monsieur le Premier ministre, les actes clairs et forts que nous attendons ne sont pas au rendez-vous. Je souhaite que les mesures que vous avez annoncées, notamment celles qui concernent les entreprises, soient immédiatement appliquées. Je vous demande de mettre l’expérience de votre gouvernement au service de l’audace et de mettre votre audace au service de la confiance.
La confiance que vous sollicitez ne pourra se construire que sur des actes. Elle ne peut être fondée sur des a priori. Elle se construira sur des engagements et des résultats.
Dites-vous bien, monsieur le Premier ministre, que vous êtes la dernière cartouche du président Hollande. Si vous veniez à échouer dans les six prochains mois, il n’y aurait probablement d’autre alternative que la dissolution de l’Assemblée nationale et le retour devant le peuple français. (« Eh oui ! » sur les bancs des groupes UDI et UMP.)
Sachez que le groupe UDI exercera une opposition vigilante et exigeante, mais également respectueuse et constructive, comme depuis le début de la législature.
Oui, monsieur le Premier ministre, nous vous souhaitons du courage. Car au-delà des clivages politiques, ce qui doit nous rassembler, c’est tout simplement la réussite de la France.