au cours desquelles les députés écologistes ont apporté leur soutien au Gouvernement, lors du vote de confiance en 2012 comme lors des différents votes budgétaires.
Mais depuis deux ans, nous avons également, à de multiples reprises, tiré la sonnette d’alarme. Nous nous sommes fait entendre, à défaut d’avoir été écoutés, lorsque les lobbies semblaient prendre le pas sur la volonté des ministres de l’écologie successifs de mettre concrètement en oeuvre la transition énergétique annoncée par François Hollande.
Nous nous sommes fait entendre, à défaut d’avoir été écoutés, lorsque l’orthodoxie budgétaire du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance conduisait à adopter une trajectoire de réduction des déficits que nous jugions irréaliste et contre-productive. La réalité des vingt-deux mois écoulés nous a malheureusement donné raison. Regardons aujourd’hui autour de nous : l’Italie de Matteo Renzi partage cette analyse. Et force est de constater que l’évolution des pays de la zone euro ne plaide pas pour la poursuite de cette logique austéritaire qui prévaut à Bruxelles et qui risque, si nous n’y prenons garde, d’emporter avec elle une partie du rêve et du projet européen. La politique menée par la Commission Barroso est catastrophique pour l’économie et l’emploi.
Nous nous sommes fait entendre, à défaut d’avoir été écoutés, lorsque le crédit d’impôt compétitivité emploi a été adopté sans conditions ni contreparties.