L’engagement d’un programme ambitieux d’économies et de réduction de la dépense publique, tel que vous allez le mettre en oeuvre, monsieur le Premier ministre, est la seule garantie pour nos concitoyens et pour nos entreprises que leurs impôts n’augmentent pas, puis qu’ils diminuent, comme nous nous engageons à le faire. En ce domaine, évitons-nous les débats byzantins et manichéens ! Il ne s’agit pas de couper à l’aveugle dans la dépense publique ! Il ne s’agit pas de couper d’une manière indifférenciée. Il ne s’agit même pas – je le dis au ministre de l’économie et à celui des finances – d’avoir recours aux trucs et astuces de Bercy, où l’on sait inventer la mesure prétendument technique, au rendement important, qui passerait inaperçue. Décaler, raboter, différer : je considère cela comme des facilités qui nuisent à la bonne pédagogie de nos objectifs budgétaires et à une bonne compréhension par nos concitoyens de l’action publique que nous conduisons.