et je vous exhorte à en changer. Je ne crois pas qu’à Valmy ou pendant la Seconde Guerre mondiale – vous avez cité le général de Gaule –, on se soit mis, au coeur de l’action, à changer la machinerie ou l’intendance du pays. D’ailleurs, il n’y en avait plus. On s’est plutôt efforcé de ranimer l’enthousiasme, de réenraciner la France d’en bas, de redonner un rôle, une confiance et une perspective à ceux qui, jour après jour, se battent parce qu’ils partagent le même sentiment que vous. C’est sur eux qu’il faut s’appuyer. Il faut les sortir de ces tourments, de ces changements incessants de notre administration, de notre organisation, car ils n’y comprennent plus rien. Vous allez perdre beaucoup de temps et d’énergie à changer les régions et les départements et à faire disparaître les communes et les cantons.