Ce qui doit nous honorer, nous qui sommes dans l’action publique, c’est d’entendre ce que les Français nous disent.
Il y a aussi des énergies positives dans ce pays qui a, je l’ai rappelé, beaucoup d’atouts. La France est un grand pays. Mais, oui, il y a beaucoup de souffrance. Et cette souffrance s’est manifestée – essentiellement – par l’abstention, traduisant ainsi un désamour, un doute, de la colère : je ne reprends pas les mots qui ont été les miens et ceux de beaucoup d’entre vous.
Il nous faut trouver la réponse, le plus lucidement possible. Ce qui s’est passé à l’occasion de ces élections municipales nous renvoie à d’autres scrutins. Je pense à 1993, au référendum sur le traité de Maastricht…