Monsieur le président, monsieur le ministre, mesdames, messieurs les députés, à l'opposition, je voudrais d'abord dire qu'elle semble avoir d'immenses difficultés à choisir le bon angle d'attaque. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe UMP.) D'un côté vous dites au Gouvernement qu'il va prendre des décisions qui causeront de très grandes catastrophes ; de l'autre côté, vous dites – les mêmes parfois, d'ailleurs – que cette session est sans contenu ; M. Accoyer, précédent président de l'Assemblée nationale, nous a même dit que l'on aurait pu en faire l'économie… Il faut choisir, mes chers collègues : quand les reproches se contredisent, ils s'annulent, et c'est, je le crois, ce qui se passe depuis le début de cette discussion.