Bien au contraire, monsieur Mariton, c'est le coup d'envoi d'un nouveau cycle politique que nous voulons réussir. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe SRC. – Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Le contenu du projet de loi de finances rectificative traduit en actes des engagements. L'élection présidentielle n'est certes pas un référendum. Nous ne reprendrons pas cette thèse que vous avez abondamment défendue voici cinq ans ! Le débat parlementaire aura, bien sûr, toute sa place. Mais la parole donnée doit être respectée. C'est ainsi que nous réhabiliterons l'action politique, mes chers collègues !
Dans ce projet, vous trouverez quelques-uns de ces préalables de justice qui doivent inaugurer ce mandat – celui du Président de la République, comme le nôtre, ici, à l'Assemblée nationale. L'idée de justice doit être notre boussole pour faire des choix, pour décider, pour partager les fruits des efforts et les efforts eux-mêmes.
En cela, l'abrogation de la hausse de la taxe sur la valeur ajoutée est un préalable de justice. Cette décision redonne du pouvoir d'achat à des millions de Français. C'est le premier acte de cette législature. C'est le premier vote de cette majorité.