Les IDEX constituent en effet un levier pour le regroupement, comme le montre bien l'exemple de Saclay, où il est stupéfiant de voir l'École polytechnique travailler avec Paris-Sud. L'effet transformant de l'IDEX est évident et aurait été inimaginable du temps où cohabitaient Paris Tech et les universités. Je suis plus inquiet pour l'IDEX de Toulouse, où je n'ai pas senti de véritable affectio societatis. Il en va de même à Montpellier, où le niveau scientifique est tout à fait adapté, mais où, faute d'entente entre les universités, il sera très difficile de constituer une IDEX. En effet, nous ne pouvons pas accepter une gouvernance insuffisante.
Le fait que les présidents d'université changent tous les quatre ans, et avec eux les orientations fondamentales des universités, peut déstabiliser les communautés universitaires. Je souhaite que les IDEX soient assez solides pour ne pas être trop perturbées par ces événements. Elles ont assez bien tenu jusqu'ici, mais des difficultés sont inévitables.