Intervention de Jean-Pierre Korolitski

Réunion du 19 février 2014 à 10h00
Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

Jean-Pierre Korolitski, chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche universitaire au Commissariat général à l'investissement :

Les crédits des investissements d'avenir sont massifs, s'inscrivent dans la durée et ont un très fort effet de labellisation ou de reconnaissance. Autrement dit, ce sont des crédits particulièrement incitatifs.

Pourquoi a-t-on besoin de crédits incitatifs ? La réponse apportée par les pouvoirs publics, avant et après l'alternance, est que le système n'est pas dans l'état où il devrait être et que certains problèmes ne sont pas encore résolus, ce qui suppose de faire bouger certaines lignes. Autrement dit, si nos universités étaient plus stables, à l'instar du modèle international, peut-être n'aurions-nous pas besoin de ce dispositif.

L'un des points sur lesquels les crédits incitatifs peuvent faire bouger les lignes est la fameuse coupure entre universités et grandes écoles, d'une part, et entre enseignement supérieur et organismes de recherche, d'autre part.

Un autre est la diversification du système. Nous n'avons pas d'intérêts propres en la matière, mais on voit très bien qu'il est difficile pour le ministère, qui a la charge de tout l'ensemble, de faire progresser la diversification, par exemple, et que nous pouvons l'aider, de l'extérieur, au moyen de crédits incitatifs.

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