Je précise qu'il s'agit bien d'un audit du CGI, et non pas des procédures que nous mettons en oeuvre. Nous avons, en effet, considéré qu'il fallait commencer les audits par nous-mêmes, ce qui nous rendrait plus légitimes pour demander des audits aux autres. J'ai ensuite demandé à l'ADEME un audit des procédures engagées entre elle et nous, car la multitude des projets lancés embouteille l'ADEME et il nous faut améliorer cette situation. Parallèlement à ce processus – qui n'a pas été sans difficulté, car l'ADEME a d'abord pensé que nous avions l'intention de l'auditer, ce qui n'est pas notre rôle –, nous avons engagé la même démarche avec l'ANR. L'exercice est plus difficile avec la Caisse des dépôts, grande maison qui a ses traditions et qui, compte tenu de sa propre envergure, s'interroge sur notre légitimité à lui demander quoi que ce soit – il n'empêche que nous avons tout de même quelques questions à lui poser.