Le Gouvernement souhaite fixer par décret le nombre minimum d'hommes embarqués sur un navire, selon les critères de l'intensité du risque de la zone et du type de bateau. J'aimerais laisser à l'armateur une marge de manoeuvre pour définir le niveau du risque attaché à une zone et à l'intérieur de celle-ci.
Nous entendons privilégier la compétitivité et donc limiter les coûts ; il est inutile d'imposer l'embarquement de six personnes si trois peuvent suffire. Un armateur ou un opérateur maritime ne prendront pas le risque d'exposer leur navire, leur équipage et leur cargaison à une opération de piraterie.
La France jouit d'une avance en matière de systèmes de défense passive, ceux-ci pouvant permettre de limiter les besoins en hommes embarqués.