Les zones à risque sont celles qui sont considérées comme telles par les assureurs, autrement dit celles où ils refusent d'assurer les biens transportés en l'absence d'équipe de protection à bord où pour lesquelles ils exigent le versement de primes très importantes. Ce sont d'ailleurs les mêmes qui sont reconnues par l'Organisation maritime internationale (OMI). Compte tenu de ce qui a été dit lors des auditions, nous proposons d'élargir ces zones à quelques jours supplémentaires de navigation afin d'éviter un effet de sortie de zone, c'est-à-dire le déplacement des pirates à une journée de navigation de plus pour s'assurer que les équipes de protection ne pourront plus agir.