J'exprimerai à mon tour le plaisir qu'a le groupe RRDP de voir ce projet de loi – que nous soutenons – poursuivre son parcours. Compte tenu de la financiarisation de l'économie, il importe en effet de marquer la volonté qu'a notre majorité de confirmer la place de l'économie sociale et solidaire dans notre société. Au lieu de parler sans cesse de finance, nous mettons ainsi en avant d'autres valeurs et aidons ceux de nos concitoyens qui s'impliquent dans ce secteur. Cette loi est donc signe de modernité – une modernité qui ne saurait se réduire à la finance et à la concurrence à outrance ! Notre société recèle des ressorts de solidarité et de partage, il est bénéfique que le législateur se préoccupe de les faire jouer pleinement.
Compte tenu de l'importance majeure des associations, leurs bénévoles voient leur rôle conforté tous les ans par l'État. Nous savons en effet à quel point ils constituent dans nos circonscriptions des militants du quotidien oeuvrant pour le bien de tous. Il nous faut donc, dans le cadre de ce texte, confirmer la place des associations, respecter leur indépendance et leur faciliter la tâche par un « choc de simplification administrative » comparable à celui que l'on promeut au profit des entreprises.